Samedi nuit, des filles de joie ont été battues par des jeunes en colère vers kipé. Bien avant ces violences, plusieurs actes similaires ont visé la gent féminine dans des villes de l’intérieur du pays allant des bastonnades à des cas de meurtres. Lors de ces deux derniers, le phénomène a pris de l’ampleur.
Face à la montée des actes de féminicide en Guinée, les deux départements ministériels annoncent des mesures « concrètes ». Le ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables prévoit de saisir l’Agent Judiciaire de l’État (AJE) afin de se constituer systématiquement partie civile dans toutes les affaires liées aux violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables.
De son côté, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme promet une tolérance zéro face à l’impunité, en assurant l’application rigoureuse des lois en vigueur.
Le garde des Sceaux, Yaya Kairaba Kaba et la ministre en charge de la Promotion Féminine, de l’enfance et des personne vulnérables Charlotte Daffé appellent solennellement « les autorités locales, les leaders communautaires, la société civile, les médias et tous les citoyens » à une mobilisation nationale contre les violences basées sur le genre.
Ledemineur.info
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