Dans un courrier, le collectif rappelle que le procureur du TPI de N’zérékoré avait un délai légal de huit jours pour informer les plaignants des suites réservées à leur plainte, notamment par l’ouverture d’une information judiciaire ou une décision de classement motivée.
Le silence observé par le magistrat est perçu par les avocats comme une entrave au droit des victimes à un recours effectif, tel que garanti par l’article 8 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Vous le savez, cette plainte vise une vingtaine de personnes hauts responsables civils, militaires, administratifs, policiers pour des faits présumés de meurtre, d’homicide involontaire, coups et blessures volontaires, vols, entrave aux recours , recel de cadavres , abstention délicieuse, entrave de la saisine de la justice…
Ci-dessous le communiqué :
Ledemineur.info