Chez certains grossistes, le prix de certains produits ont baissé tandis que chez d’autres , ils ont plutôt doublé . C’est le cas chez Abdramane Barry commerçant grossiste rencontré à Lambandji , qui justifie cette hausse de prix : << Nous vendons le sac de riz à 300 mille , le sac de sucre 320 mille . Par contre le sac d’oignon , la tomate et le carton de mayonnaise et d’autres produits alimentaires n’ont pas connu d’augmentation chez nous ici >> se défend ce commerçant du grand marché de Lambandji situé dans la commune de Matam .
Si les prix n’ont pas bougé chez ce grossiste, par contre , chez des détaillants, le constat est tout autre . Le prix de sac de riz CIAO est vendu à 330 mille alors que l’importateur avait annoncé une baisse du prix du sac à 280 mille sur le marché pendant ce mois de pénitence.
<< Nous vendons le sac de riz à ce prix parce que chez les grossistes, le prix n’a pas connu de baisse , on vend pour avoir un intérêt sinon on se lance pas dans le commerce >> se défend ce vendeur interrogé au marché de enco5 .
Le constat est pareil dans plusieurs lieux de commerces où les clients subissent le dictat des clients qui fixent les prix au gré de leur humeur ou selon l’apparence du client en face . Une situation que déplore plusieurs citoyens qui dénoncent la cherté de la vie marquée par la hausse fantaisiste des prix de grande consommation.
Ledemineur.info