Excédés par les conditions salariales et la sous-traitance à outrance sur le chantier de construction des logements sociaux à Koloma, les 2.500 ouvriers ont abandonné le travail pour protester contre les faibles rémunérations de plus de huit heures de travail.
Ibrahima Sory Camara, leur porte-parole dit que les ouvriers subissent assez et risquent parfois leur vie pour travailler dans des conditions pénibles pour subvenir aux besoins des enfants et de leurs familles.
« C’est la sous-traitance qui nous met dans tout ça, nous ne voulons pas de sous-traitance. Nous sommes avec trois sociétés : ARE, ITRAGEC et GTI », se plaignent les ouvriers qui sollicitent directement l’implication du président de la transition et de la société ACC comme condition préalable pour la reprise du travail.
Un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé pour quadriller la zone pour éviter tout débordement.
Ledemineur.info