Alors que la famille du journaliste et éditorialiste Habib Marouane Camara est sans nouvelles de lui depuis son enlèvement musclé, à Lambagny, le 03 décembre aux alentours de 20 heures pour des agents de la gendarmerie, selon les témoignages, les associations nationales et internationales de presse continuent à apporter leurs soutiens à leur confrère, conduit nuitamment dans une destination inconnue. Après le SPPG, l’AGUIPEL, RSF et plusieurs autres, c’est au tour de l’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA) de réagir, ce 04 décembre, depuis Abidjan par une déclaration signée de son Président International, M. Yao Noël.
A l’entame de la déclaration, l’Union a indiqué suivre de très près la situation de la liberté de la presse en Guinée, où un journaliste, responsable de média a été “enlevé par des hommes en tenue militaire et emmené vers une destination inconnue sans qu’aucun motif légal ne soit invoqué par ses ravisseurs”. Un acte qui viole toutes les dispositions légales en vigueur dans le pays.
Attachée à la promotion de la liberté de la presse et de la protection des professionnels des médias, l’UJPLA a annoncé se tenir aux côtés des organisations de la presse guinéenne et encourage les autorités guinéennes à prendre des mesures pour que le journaliste, éditorialiste et manager de presse Habib Marouane Camara recouvre sa liberté. Mieux, l’UJPLA a formulé une demande à l’endroit des autorités compétentes afin que que les droits de Habib Marouane Camara “soient respectés”.
Pour clore sa déclaration, l’UJPLA n’a manqué de rappeller aux organisations de la presse africaine et aux autorités guinéennes que “le respect du plein exercice de la liberté de la presse et des droits fondamentaux de la personne humaine est essentiel dans un Etat de droit”, a-t-elle écrit.
Issiagha BARRY