Ce vendredi, la commune de Matam a été d’une scène de grande émotion alors que Safiatou Djoubaté, militante des droits des enfants, élève tragiquement décédée après un accident lié à son téléphone, a été conduite à sa dernière demeure. La jeune fille, victime d’une électrocution en utilisant son téléphone pendant son sommeil, a suscité une vague d’émotions profondes parmi ses proches.
Des centaines de personnes, profondément touchées, ont défilé tout au long de la journée, portant des banderoles et des portraits de Safiatou. Les élèves du lycée 1er Mars, où elle était scolarisée, ont organisé une marche funèbre, affichant son image sur des banderoles et des affiches, rendant un dernier hommage émouvant à leur camarade disparue trop tôt.
La scène était poignante : sous un ciel lourd, le cercueil recouvert du drapeau national était exposé, et les larmes coulaient à flots parmi les proches et les amis. Chacun se tenait là, dans un silence lourd d’impuissance, cherchant des mots pour exprimer leur tristesse face à cette perte inouïe. Le corps de Safiatou, qui semblait endormi, reposait dans un dernier hommage solennel, tandis que ses proches, abasourdis, se résignaient à lui dire adieu.
Amadou DIALLO
