À l’assemblée générale de l’UFDG ce week-end, Cellou Diallo a encore dénoncé par visioconférence les mauvaises pratiques de la junte au pouvoir qu’il accuse de vouloir confisquer le pouvoir, de museler la presse et d’organiser des disparitions forcées dans le pays.
« Ils avaient promis de lutter contre les mauvaises pratiques. Aujourd’hui, la junte veut confisquer les droits, museler la presse, organiser les disparitions forcées, tuer des jeunes de moins de 20 ans, qui voulaient juste manifester leur mécontentement, et revendiquer le respect des dispositions de la Charte de la transition, que la junte elle-même a élaborée et nous a imposés. Aujourd’hui, il y a des disparitions forcées, des violations des droits de l’homme, des assassinats, des morts suspectes dans les prisons, comme celles du général Sadiba Koulibaly et de Dr Dioubaté. Il faut aller soutenir ça ? », martèle Cellou Dalein Diallo.
Le combat pour l’instauration de la démocratie et d’une véritable justice doit continuer. À ceux qui sont lassés de cette lutte, le président de l’UFDG les adresse un message.
« Ceux qui sont fatigués de la lutte peuvent se reposer ou soutenir ces pratiques liberticides (…). On a vu des collaborateurs défendre ces valeurs, condamner ces délits, avec une éloquence respectable. Ils avaient, par leurs discours, suscité le soutien de nos militants. Aujourd’hui, ils changent de discours. La mort sans justice, de plus de 60 jeunes, des assassinats extrajudiciaires, s’ils veulent aller soutenir, le retrait des agréments aux radios, s’ils veulent aller soutenir la disparition suspecte en détention des personnalités civiles et militaires, s’ils veulent aller soutenir la volonté de commettre un parjure, parce que vous savez bien que l’agent a pris l’engagement qu’elle a réitéré à plusieurs reprises de ne pas se présenter, de ne pas autoriser la candidature des membres du gouvernement du CNRD, nous, nous ne pouvons pas soutenir ces pratiques, conclut-il
Ledemineur.info