Le procès en appel d’Aliou Bah a débuté ce mercredi 26 mars 2025 devant la Cour d’Appel de Conakry. De l’avis du procureur général près la Cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya, la peine de deux ans fermes prononcée en première instance contre le leader politique pour offense au Chef de l’Etat est un excessivement dérisoire et il compte démontrer l’inadéquation devant la cour.
« Aucune disposition légale en droit positif guinéen n’interdit à un parquetier d’instance, qu’il soit substitut ou procureur, de faire appel et que, dans le même procès, le procureur général puisse également faire appel. Qu’est-ce qui nous a poussés à relever appel ?’’ s’interroge-t-il, rappelant qu’Aliou Bah a été condamné pour offense au chef de l’État et diffamation.
’Le législateur pénal guinéen dispose que lorsqu’il y a concours d’infractions, c’est la peine la plus élevée qui doit être infligée. Nous avons constaté que, dans cette procédure, le juge est allé en deçà du minimum légal », a-t-il indiqué.
Arrêté le 26 décembre à Pamelap, alors qu’il était en partance pour la Sierra Leone, le président du Mouvement démocratique Libéral (MoDeL) avait été jugé et condamné à 2 ans d’emprisonnement ferme par le TPI de Kaloum.
Ledemineur.info