Depuis lundi soir, la capitale guinéenne, Conakry, est confrontée à une pénurie de carburant qui s’intensifie au fil des heures. Ce mardi, la situation est devenue particulièrement critique dans plusieurs quartiers, notamment à Sonfonia, T6, Lambanyi, et le long de l’autoroute reliant Matoto à Yimbaya. De nombreuses stations-service sont fermées, et ceux qui tentent de se ravitailler se tournent vers le marché noir, où le prix du litre d’essence fluctue désormais entre 16 000 et 17 000 GNF.
Ce phénomène récurrent n’est pas une nouveauté. Votre site ledemineur.info avait déjà rapporté une situation similaire du 1er au 8 décembre dernier à travers tout le pays. L’année passée, l’explosion du dépôt de carburant avait été identifiée comme la cause principale de cette pénurie. Pourtant, un an après, la même crise persiste, soulevant des interrogations sur les causes profondes de ce manque chronique.
Face à cette situation, la population se voit contrainte de se tourner vers des circuits parallèles, ce qui aggrave les tensions sur le marché et alourdit les difficultés économiques des Guinéens.
Amadou DIALLO