Ce dimanche 17 novembre 2024, plus de 7 millions d’électeurs sénégalais se rendent aux urnes pour des législatives anticipées. Cette élection fait suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en septembre par le président Bassirou Diomaye Faye. Avec 165 sièges en jeu, l’objectif du gouvernement est de renouveler le Parlement et de se débarrasser des députés encore fidèles à l’ex-président Macky Sall, afin de mettre en œuvre son programme de réformes.
Ce scrutin représente un test décisif pour le parti au pouvoir, Pastef, qui a remporté la présidentielle avec 54 % des voix. Après sept mois de gestion, les autorités espèrent confirmer leur domination sur la scène politique, mais certains redoutent une érosion de leur base électorale, comme le suggère l’opposition.
L’ex-président Macky Sall, bien que retiré de la politique, mène la campagne de son parti depuis le Maroc et espère conserver une majorité au Parlement. Le climat tendu autour de ces élections pourrait marquer un tournant décisif pour l’avenir politique du Sénégal.
Amadou DIALLO