Sur X, le ministre des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, a tenté de répondre aux critiques qui fusent depuis la publication du rapport de l’évaluation des partis politiques en Guinée. Dans un discours axé sur la démocratie, il a déclaré que « certains interprètent l’évaluation comme une atteinte aux droits de l’opposition », mais a précisé que cette démarche vise à « renforcer la démocratie guinéenne ».
Le porte-parole du gouvernement a souligné que « l’évaluation n’est ni une question de préférence politique, ni une pression de l’État. Tous les partis sont soumis aux mêmes règles ». Il a également affirmé que l’opposition est « fondamentale pour notre démocratie », mais qu’elle doit être distinguée d’un processus visant à « renforcer ses bases ».
Le ministre a critiqué le manque d’évaluation dans le passé, affirmant que « cet exercice aurait dû être mené depuis longtemps pour garantir une vie politique responsable », en référence à une époque où « de nombreux partis sans ancrage réel fragmentaient les votes ».
Malgré ces éclaircissements, la sortie du ministre des Transports n’a pas apaisé les tensions parmi les acteurs politiques, certains dénonçant ce processus comme une manœuvre politique.
Amadou Diallo