La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a récemment publié un rapport alarmant intitulé « Il faut arrêter cette spirale des enlèvements et revenir à l’État de droit en Guinée ». Ce document dresse un bilan sombre des droits de l’homme dans le pays depuis l’arrivée de la junte au pouvoir en septembre 2021.
La RADDHO dénonce une « montée inquiétante des disparitions forcées », avec des militants enlevés et des voix dissidentes réprimées. Le sort de figures comme Billo BAH, Fonike MANGUE et Oumar SYLLA, interpellés avant une manifestation, reste incertain, malgré les appels des familles et des organisations de droits humains.
Le rapport appelle à une enquête indépendante pour faire la lumière sur ces disparitions, soulignant l’urgence de garantir la sécurité et les droits des citoyens en Guinée
Dans la suite de son rapport, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) dénonce le non-respect des promesses faites par le CNRD après le coup d’État, notamment l’organisation des élections avant la fin de l’année 2024. À deux mois de l’échéance, les droits des citoyens continuent d’être bafoués.
« Les droits des citoyens continuent d’être bafoués », souligne l’organisation, en pointant la fermeture de radios et de télévisions, ainsi que l’arrestation de journalistes. Cette situation témoigne d’une dérive autoritaire préoccupante, où les voix dissidentes sont réprimées.
Aussi, la RADDHO appelle à un rétablissement immédiat des libertés fondamentales et souligne l’urgence d’organiser des élections transparentes. Pour inverser cette tendance, l’organisation exhorte la communauté internationale, notamment la CEDEAO, à intervenir afin de restaurer l’État de droit en Guinée et faire respecter les engagements pris par les autorités.
Ci-dessous la déclaration de la RADDHO:
Amadou Diallo