L’UFDG est la principale force de l’échiquier politique aujourd’hui. À ce titre, le parti est le prétendant le plus sérieux au pouvoir, dans l’attente que des élections transparentes, équitables et inclusives soient enfin organisées pour accéder à la magistrature suprême.
En attendant, les calomnies que l’on confond avec des critiques saines foisonnent. Peu importe. Autant en emportent les petites tempêtes dans un verre d’eau.
Les flots de méchanceté et de mauvaise foi glissent comme l’eau sur les plumes d’un canard à tous les étages et à tous les niveaux de l’UFDG, de la base au sommet. C’est la rançon du succès.
Faute de réussir à déstabiliser de l’extérieur un appareil indomptable, les acteurs mal à l’aise avec le poids électoral écrasant de l’UFDG tentent, en vain, de miner les rangs de l’intérieur, de fond en comble.
On est encore à la recherche d’un cheval de Troie qui pourrait semer la discorde entre les responsables et entretenir le doute et la confusion dans l’esprit et le cœur des militants. Car, chaque fois, à toutes les occasions, l’on se rend compte que la magie n’opère pas.
El Hadj Cellou Dalein Diallo tient fermement le gouvernail, et ses partisans ne sont ni prêts à pactiser avec le diable, ni disposés à suivre aveuglément des batoulas (courtisans serviles). L’OPA sur l’UFDG a échoué, tout comme la campagne de désinformation et de discrédit, qui aura fait long feu.
Par ailleurs, il demeure curieux que ceux qui tiennent tant à défendre des textes et des lois, qui se triturent les méninges pour faire respecter les statuts de l’UFDG, se fassent en même temps les avocats acharnés d’un régime issu d’un coup d’État – un régime qui n’est pas un long fleuve tranquille.
Le pays, depuis près de quatre ans – soit la durée d’un mandat présidentiel sous d’autres cieux – fait les frais d’un régime d’exception, peu attaché aux valeurs, sans cesse enclin à se déjuger, à rouler en sens interdit. Il n’y a pas de Constitution. La Charte, qui comble le vide, est remise en cause dans toutes ses dispositions. Tout semble permis à un moment où tous les verrous ont sauté, toutes les limites ont été franchies.
La situation de péril commun n’est-elle pas d’une plus grande acuité et urgence que la cuisine interne d’un parti, que certains veulent ériger en affaire d’État, en sujet d’intérêt national ?
Ceux qui sont du mauvais côté de l’Histoire, et s’accommodent parfaitement des dérives autocratiques et des violences inouïes exercées contre leurs concitoyens, devraient commencer par voir la poutre dans leur propre œil, plutôt que la paille qu’ils imaginent dans celui de l’UFDG — même si l’indignation sélective convient à leur nature, et permet de sauvegarder des maroquins ou d’en solliciter.
La patrie avant le parti.
À bon entendeur…
Souleymane Souza KONATÉ
Coordinateur de la Cellule de Communication de l’UFDG
Président de la Commission Communication de l’ANAD