Dans la préfecture qui a vu naître l’Almamy Samory Touré, le ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures échange avec les couches sociales.
En marge de la fête de Tabaski, le ministre Camara a d’abord rencontré les sages venus des différentes sous-préfectures de Kérouané, ainsi que ceux de la noble localité de Tron.
Un moment rare, empreint de respect, de gravité et de chaleur humaine, où la parole s’est transmise sans filtre, entre pères et fils, entre mémoire et avenir.
« Nous avons échangé longuement sur les réalités sociales, les défis du quotidien, mais surtout les voies d’un développement plus juste, plus inclusif et plus ancré dans nos valeurs. Leurs conseils, chargés de sagesse, de retenue et de lucidité, sont des repères précieux pour tous ceux qui aspirent à servir. », a-t-il retenu.
Après les sages, le fils de Fabala a conversé avec les femmes et les jeunes. Des moments de retrouvailles propices à la réflexion collective et à la construction de réponses concertées face aux aspirations des populations.
« C’est dans cet esprit que j’ai eu l’honneur de rencontrer à Kérouané les représentants des groupements féminins, des organisations de jeunesse, ainsi que les chefs de quartiers, pour un échange franc, ouvert et empreint de respect mutuel. Dans une ambiance conviviale, mais profondément empreinte de responsabilité, nous avons abordé des sujets cruciaux liés à l’accompagnement des jeunes, au renforcement des capacités des femmes, et à l’organisation structurelle de nos communautés locales. J’ai insisté sur l’importance de la fédération des efforts, de la structuration des demandes, et de l’identification claire d’interlocuteurs légitimes, afin de tracer un canal efficace de transmission des préoccupations vers les sphères décisionnelles. », a-t-il fait remarquer.
Les participants, à l’unisson, ont tenu à réaffirmer leur soutien indéfectible aux idéaux de transformation portés par le Président Mamadi Doumbouya, et salué les efforts continus du Gouvernement pour bâtir une Guinée plus juste et plus équitable.
Pour sa part, Aboubacar Camara a transmis le message de paix, d’espérance et de solidarité du Chef de l’État ainsi que celui du Chef du Gouvernement, réaffirmant que « personne ne sera laissée pour compte dans le vaste chantier du redressement national. », a-t-il fait remarquer.
Le ministre de l’Energie a pris le temps de répondre à plusieurs préoccupations d’intérêt local et national, tout en partageant quelques conseils inspirés par l’expérience, dans un esprit de transmission et d’engagement collectif.
Enfin, pour le ministre Camara, « la fête n’exclut pas le devoir, et la joie du rassemblement peut cohabiter avec la rigueur du dialogue constructif. », a-t-il conclu.
A Kérouané, la fête s’est achevée au rythme du Koukou, l’une des danses les plus emblématiques du terroir avec bien sûr des pas de danses du Ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, des pas de danses qui ont émerveillé plus d’un. Un moment de communion et de mémoire.
« J’ai eu l’honneur de m’y joindre, porté par l’énergie du peuple et la beauté du geste. C’était bien plus qu’un divertissement : c’était une célébration vivante de notre identité. À Kérouané, ce soir, la tradition a dansé, et j’ai dansé avec elle. »