Dans son communiqué, l’armée malienne affirme avoir « vigoureusement réagi à cette attaque perpétrée dans le centre du Mali avant de se replier ». Des patrouilles aériennes auraient permis de « neutraliser des colonnes de véhicules et de motos » et de « détruire plusieurs terroristes regroupés dans des lieux de replis ». Toujours selon le communiqué, les opérations de « ratissage » se sont poursuivis dimanche 1er juin dans la soirée.
De son côté, le Jnim, groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, revendique le contrôle d’une caserne militaire, toujours dans la même localité de Boulikessi. Une version des faits confirmée par des sources locales. « La position de l’armée malienne à Boulikessi dans le cercle de Mondoro a été attaquée ce matin », confie un élu de la région. Il a ajouté que « les communications ont été coupées un bon moment ». Selon une autre source locale, les assaillants n’ont rencontré aucune résistance en face et sont repartis avec « de l’armement et au moins deux otages ».
Sur un autre front, cette fois dans le sud du pays, les jihadistes ont aussi mis en difficulté l’armée malienne grâce à des engins explosifs. Plusieurs victimes militaires ont été signalées.