L’Union des Forces Républicaines (UFR) a entamé ce vendredi 30 mai, la tenue de son congrès extraordinaire à son siège de Matam.
Depuis la Côte d’Ivoire, le président sortant et candidat à sa propre succession, Sidya Touré, a tenu à clarifier les raisons qui ont poussé la classe politique à saluer l’avènement du Comité National du CNRD.
« Nous avons applaudi ! (…) La Guinée avait été complètement détruite par des gens qui, heureusement, certains sont en prison, mais cela n’a pas suffi parce que le mal était immense », a-t-il déclaré en visioconférence.
Sidya Touré a par ailleurs appelé à la nécessité d’ouvrir un cadre de dialogue inclusif. « Même pendant l’apartheid en Afrique du Sud, on a dialogué. Il faut que le fil du dialogue soit tendu. Je suis dans un pays où le chef disait que le dialogue n’est pas l’arme des faibles, mais le dialogue des forts, quand on s’y engage, c’est qu’on en connaît les raisons. ».
« Moi, je ne suis pas un homme politique. Je suis venu faire un travail économique, on l’a sabordé, et c’est quand on l’a sabordé que je me suis dit qu’il fallait que je dénonce pourquoi cela avait été sabordé. C’est ainsi que le parti UFR, qui existait, m’a fait appel pour me confier la présidence du parti afin de défendre les idéaux que j’avais exposés. »
Ledemineur.info