C’est avec une immense tristesse que le Conseil National de la Transition a appris le décès, survenu cette nuit à Paris, de Monsieur Fodé Kanté, premier Président de la Cour des Comptes, des suites d’une longue maladie.
En cette douloureuse circonstance, j’adresse, au nom de la Représentation nationale et en mon nom propre, mes sincères condoléances à sa famille biologique, à ses proches ainsi qu’à l’ensemble de ses collaborateurs. Nos condoléances sont aussi adressées à Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, Président de la République, Chef de l’Etat, ainsi qu’à toute la Nation, qui perd un serviteur d’exception.
Magistrat de grande envergure, homme de principes et d’une rigueur exemplaire, Fodé Kanté a consacré sa vie à la justice et à la moralisation de la vie publique. D’une humilité rare malgré l’importance de sa fonction, il incarnait les valeurs d’intégrité, de dévouement et de respect des institutions de la République. L’organe législatif de la Transition garde le souvenir d’un homme toujours présent aux côtés des institutions de la République, en donnant le maximum de lui et participant avec un sens aigu du devoir aux activités auxquelles il était convié.
Son engagement pour que la Cour des Comptes joue pleinement son rôle, en accord avec ses attributions constitutionnelles et en harmonie avec les autres institutions de l’État, force le respect et l’admiration. Par son action, il a œuvré sans relâche pour la transparence et la bonne gouvernance, contribuant ainsi à l’essor d’une justice forte et impartiale au service de la Nation.
Aujourd’hui, la Guinée perd un patriote convaincu, un homme qui a mis toute son intelligence, son savoir et son expérience au service exclusif de l’intérêt général. Le Conseil National de la Transition lui rend un hommage appuyé et gardera précieusement le souvenir de son parcours exceptionnel.
Puisse son exemple inspirer les générations futures et renforcer notre engagement collectif pour une justice impartiale et efficace au service du peuple.
En ces moments de grande douleur, nous implorons le Tout-Puissant d’accueillir son âme dans son paradis céleste.
Paix à son âme.