Depuis plusieurs jours, la pénurie d’essence plonge Conakry, la capitale, dans une véritable crise. Ce lundi, premier jour de la semaine et avant-dernier dernier jour de l’année 2024, les citoyens rencontrent des difficultés majeures pour se déplacer. Dans les grands carrefours, on voit des citoyens en quête désespérée de taxis ou de tricycles.
Au rond-point de Cosa et à la Tannerie, dès qu’un taxi apparaît, une véritable bataille éclate pour l’occuper. Les conducteurs ne répondent plus à la demande croissante, exacerbée par la crise de carburant dans de nombreuses stations-service. Les gens se bousculent, se disputent pour monter dans les rares véhicules encore en circulation.
Fodé Kourouma, rencontré à un rond-point raconte son calvaire : « Depuis 11h, je suis là, mais aucun véhicule n’est passé. Je travaille en ville et je ne trouve aucun transport. Les bus existent, mais il n’y a pas de carburant pour les faire circuler. C’est vraiment difficile. », a-t-il narré.
Cette pénurie touche l’ensemble du Grand Conakry. Les files d’attente interminables et l’absence de moyens de transport affectent lourdement la vie quotidienne des conakrycas.
Amadou Diallo