Le récent rapport du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) a annoncé la dissolution de 53 partis politiques en Guinée. Une décision qui a immédiatement suscité une onde de choc au sein de la classe politique. Ces partis, selon les autorités, cessent d’exercer .
Parmi les voix qui se sont élevées en réaction à cette décision, celle de Dr Ibrahima Sacko, président du parti Changement-Progrès-Unité pour la Guinée (CPUG) et de la Coalition Sauvons la Guinée (CoSaG), s’est particulièrement distinguée. Il a dénoncé ces actions, les qualifiant d’attaques délibérées contre l’opposition, visant à réduire l’espace démocratique et à museler les voix critiques.
« Nous disons haut et fort qu’aucun parti politique, formé légalement et dans le respect des lois de notre nation, ne peut être dissout, suspendu, ou soumis à des contraintes par une junte illégitime et autoritaire », a-t-il déclaré avec force.
Dr Sacko a également exhorté le Général Mamadi Doumbouya à respecter le délai de transition, soulignant que la stabilité politique du pays dépend du respect des principes démocratiques.
Amadou Diallo