Le quartier Bordo SOS à Kankan est en émoi après la profanation d’une tombe, survenue ce samedi. Le corps d’un griot, récemment enterré, a été déterré par des inconnus et transporté à quelques mètres de sa sépulture. Bien que le corps ait été retrouvé dans son intégralité le lendemain, sans aucun organe manquant, cet acte ignoble suscite colère et indignation au sein de la communauté.
Les circonstances entourant cette profanation demeurent floues. Les résidents sont choqués et perplexes face à un acte qu’ils considèrent comme une atteinte au respect dû aux défunts.
« C’est une honte ! Comment peut-on agir de la sorte ? Cela ne se fait pas, surtout pour un griot qui est respecté dans notre culture », déclare un habitant, visiblement affecté.
La nouvelle s’est répandue rapidement, et la colère est montée parmi les habitants. Beaucoup d’entre-eux exigent des réponses et souhaitent que les autorités prennent des mesures fortes pour garantir la sécurité des tombes. Les rumeurs abondent, mais aucune explication tangible n’a encore été fournie.
Cet incident soulève des questions inquiétantes sur le respect des traditions et des lieux de mémoire. Alors que le quartier Bordo SOS traverse une période de colère et d’indignation, il est crucial que des investigations sérieuses soient menées pour comprendre et condamner de tels actes. La profanation de tombes n’est pas seulement un acte de vandalisme, mais c’est aussi un affront à la mémoire collective et à l’identité culturelle.
La communauté doit se mobiliser pour protéger ses valeurs et veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus. Les autorités locales doivent agir rapidement pour restaurer la confiance et garantir le respect des sépultures.
Amadou DIALLO