Ce samedi 26 octobre 2024, le Général Mamadi Doumbouya, président de la transition, a annoncé une série de nominations marquantes au ministère de l’Économie et des Finances. Diffusées en direct à la télévision nationale, ces décisions visent à revitaliser la gouvernance économique du pays et à consolider les institutions publiques.
Des visages nouveaux, des changements de postes pour un nouveau souffle
Parmi les nouveaux responsables, plusieurs figures se distinguent :
M. Jean Joseph Gomez, Expert comptable, a été nommé Inspecteur général des finances, promettant d’apporter un nouveau niveau de transparence grâce à sa rigueur et son expertise.
M. Mamadou Baldé, Gestionnaire comptable, occupera le poste d’Inspecteur général adjoint des finances, renforçant l’équipe avec son expérience en gestion budgétaire.
M. Ibrahima Sory Camara, Économiste, a été désigné Directeur national des investissements publics et du système intégré de gestion, en charge de projets essentiels pour le développement national.
Mme Mata Keïta, Économiste reconnue, prendra la direction de la dette et de l’aide publique au développement, jouant un rôle clé dans les partenariats internationaux.
En matière de trésorerie, M. Kabinet Traoré et M. Abdourahmane Condé, tous deux Économistes, veilleront à la transparence et à l’efficacité des finances publiques en tant que Directeurs généraux.
D’autres nominations renforcent cette équipe dynamique :
M. Mohamed Sano, Juriste, devient le Directeur général du contrôle des marchés publics, garantissant la conformité des procédures d’achat public.
M. Thierno Ibrahima Bah est nommé Directeur général du Fonds spécial d’investissement, avec Mme Aïssata Soumah en tant que Directrice générale adjointe, pour stimuler les initiatives de développement.
Cette réorganisation au sein du ministère de l’Économie et des Finances témoigne de l’engagement du gouvernement à établir une gouvernance solide et à encourager un climat d’investissement favorable.Seront-ils à la hauteur des attentes ? C’est la grande interrogation des populations de la Guinée. La performance de ces nouveaux cadres sera scrutée de près. Rendez-vous dans 90 jours pour évaluer leurs actions et l’impact de ces changements sur la réalité économique du pays.
Une synthèse de Amadou Diallo